"La France a l'obligation juridique et morale d'agir" pour Gaza, "La France doit saisir d'urgence la CPI", si la France n'agit pas, "elle devient complice des crimes d'Israël"; tels étaient les messages moteurs d'une proposition de résolution initiée par 67 députés de l'opposition française pour amener le gouvernement à saisir la Cour pénale internationale sur la situation à Gaza.
À l'occasion d'une conférence de presse, tenue mercredi à Paris, et à laquelle le correspondant d'Anadolu a assisté, Sabrina Sebaïhi, députée Ecolo-Nupes, Elsa Faucillon, députée DGR-Nupes et Thomas Portes, député LFI, ont présenté les principales dispositions contenues dans la proposition de résolution.
Sabrina Sebaihi du groupe Ecolo-Nupes, si la France n'agit pas:
Elle devient complice des crimes d'Israël.
Dans leur résolution, les députés signataires de la proposition exigent également que toutes les personnes impliquées dans des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité soient poursuivis et doivent être sanctionnés, ce qui inclut les membres du Hamas ayant participé à l'attaque du 7 octobre 2023, même si cette organisation n'est pas nommément citée dans la proposition de résolution, a-t-on révélé lors de la conférence de presse.
À cette occasion, la présidente du groupe LFI, Mathilde Panot, a plaidé pour que la France reconnaisse l'État palestinien au sein de l'ONU. Et de déclarer:
Je vous annonce que notre groupe dépose une proposition de résolution pour appeler le gouvernement français à reconnaître l'État de Palestine au sein de l'organisation des Nations unies.
Elle a également critiqué le gouvernement Netanyahu pour ses intentions génocidaires.