La Syrie et le Liban ont conclu un accord pour retirer leurs forces de Hosh al-Sayyed Ali après des échanges de tirs, avec un avertissement contre toute violation par le Hezbollah.
La Syrie et le Liban ont annoncé, mercredi, un accord visant à retirer leurs forces de la ville frontalière de Hosh al-Sayyed Ali, après des échanges de tirs entre les deux camps ces derniers jours. Damas a averti qu'une « réponse décisive et immédiate » serait donnée en cas de violation par le Hezbollah.
L'armée libanaise a, quant à elle, déclaré, lundi, que la région frontalière de Hermel, à Hosh al-Sayyed Ali, avait été frappée par des obus en provenance de la Syrie. En réponse, les unités militaires libanaises ont riposté aux origines de l'attaque.
Plus tôt dans la journée de mercredi, le président libanais Joseph Aoun a souligné l'importance de stabiliser le cessez-le-feu et de sécuriser les villages frontaliers, suivant les développements avec le chef d'état-major de l'armée, le général Rodolph Haykal, selon une déclaration de la présidence.
Le gouvernement syrien vise à renforcer la sécurité et à exercer un meilleur contrôle sur ses frontières, y compris avec le Liban, en ciblant les trafiquants de drogue et les résidus du régime précédent qui alimentaient l'instabilité.
La frontière, longue de 375 kilomètres, est marquée par des terrains accidentés et une délimitation floue dans plusieurs zones.
Malgré l'existence de six points de passage frontaliers officiels, la région demeure poreuse, avec une activité régulière à des points de passage non autorisés.
Le Hezbollah a maintenu des relations étroites avec le régime de Bachar al-Assad, qui a dirigé la Syrie de 2000 à 2024.
La dynastie al-Assad, au pouvoir pendant près de 25 ans, a quitté le pays pour la Russie le 8 décembre, mettant ainsi un terme au régime du Parti Baas, qui était en place depuis 1963.
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