Le ministère français de l'Intérieur a confirmé mardi que les casernes de gendarmerie françaises font face à des retards de paiement de leurs loyers, représentant un montant total de 200 millions d'euros.
Selon un communiqué du ministère, cette situation résulte d'une insuffisance de crédits, aggravée par des dépenses imprévues liées à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris et au déploiement des gendarmes en Nouvelle-Calédonie.
Ces événements ont engendré des coûts supplémentaires, non anticipés, qui ont conduit les autorités à prioriser les dépenses opérationnelles, comme le carburant, aux dépens du règlement des loyers de septembre, octobre et novembre. Ces derniers seront reportés à décembre, en attendant une révision budgétaire de fin d'année.
Selon le journal Le Monde, certaines communes, comme Elne dans les Pyrénées-Orientales, subissent cependant un impact direct. Le maire de cette commune, qui a investi massivement dans la construction de nouveaux locaux pour la gendarmerie, déplore un manque à gagner de plus de 100 000 euros.
D'autres collectivités locales sont également concernées par ce report de paiements, créant une pression sur leurs finances.