Selon un communiqué du ministère, cette situation résulte d'une insuffisance de crédits, aggravée par des dépenses imprévues liées à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris et au déploiement des gendarmes en Nouvelle-Calédonie.
Ces événements ont engendré des coûts supplémentaires, non anticipés, qui ont conduit les autorités à prioriser les dépenses opérationnelles, comme le carburant, aux dépens du règlement des loyers de septembre, octobre et novembre. Ces derniers seront reportés à décembre, en attendant une révision budgétaire de fin d'année.
Selon le journal Le Monde, certaines communes, comme Elne dans les Pyrénées-Orientales, subissent cependant un impact direct. Le maire de cette commune, qui a investi massivement dans la construction de nouveaux locaux pour la gendarmerie, déplore un manque à gagner de plus de 100 000 euros.
D'autres collectivités locales sont également concernées par ce report de paiements, créant une pression sur leurs finances.