Le chef de l'Etat a également tenu à rappeler qu'il ne céderait à aucune injonction qui pourrait être faite par la pression.
Si Emmanuel Macron évoque la possibilité d'un referendum sur cette controversée réforme électorale, c'est que cette option fait partie des deux moyens de faire valider une réforme constitutionnelle.
D'un point de vue procédural, le chef de l'Etat a, en effet, la possibilité de soumettre la réforme à un référendum ou de convoquer un Congrès pour la faire adopter définitivement, comme c'était privilégié jusqu'à présent.
Pour rappel, de violentes émeutes ont éclaté en Nouvelle-Calédonie depuis le 14 mai, faisant 7 morts, dont 2 gendarmes.
D'importants renforts ont été déployés pour participer aux opérations de retour à l'ordre mais la situation reste toujours compliquée sur place.
Le gouvernement a, en outre, décidé d'instaurer plusieurs mesures restrictives en matières de liberté, dont un couvre-feu en vigueur entre 18 heures et 6 heures (heure de Nouméa), l'interdiction de TikTok mais également l'instauration d'un état d'urgence.