Nouvelle-Calédonie: Macron se dit prêt à proposer un référendum

15:4826/05/2024, dimanche
MAJ: 26/05/2024, dimanche
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Le président français Emmanuel Macron (à droite) s'entretenant avec le président qatari du Paris Saint Germain, Nasser al-Khelaifi (à gauche), à la fin du match de la finale de la Coupe de France de football entre l'Olympique Lyonnais (OL) et le Paris Saint-Germain (PSG) au stade Pierre-Mauroy, à Villeneuve-d'Ascq, dans le nord de la France, le 25 mai 2024.
Crédit Photo : FRANCK FIFE / AFP
Le président français Emmanuel Macron (à droite) s'entretenant avec le président qatari du Paris Saint Germain, Nasser al-Khelaifi (à gauche), à la fin du match de la finale de la Coupe de France de football entre l'Olympique Lyonnais (OL) et le Paris Saint-Germain (PSG) au stade Pierre-Mauroy, à Villeneuve-d'Ascq, dans le nord de la France, le 25 mai 2024.

Le président français Emmanuel Macron s'est dit prêt à « aller à tout moment au référendum » concernant le dégel du corps électoral, dans une interview publiée samedi dans les colonnes du journal "Le Parisien".

"Je peux aller à tout moment au référendum, puisqu'il y a un vote conforme des deux assemblées ",
a-t-il déclaré, soulignant néanmoins qu'il préférerait
"un accord global"
des élus locaux
"qui viendrait enrichir le texte déjà voté par le Parlement".

Le chef de l'Etat a également tenu à rappeler qu'il ne céderait à aucune injonction qui pourrait être faite par la pression.


"J'assume un geste d'apaisement et d'ouverture mais je ne prendrai jamais de décision de report ou de suspension sous la pression de la violence",
a-t-il fait savoir deux jours après sa visite éclair dans l'archipel.

Si Emmanuel Macron évoque la possibilité d'un referendum sur cette controversée réforme électorale, c'est que cette option fait partie des deux moyens de faire valider une réforme constitutionnelle.


D'un point de vue procédural, le chef de l'Etat a, en effet, la possibilité de soumettre la réforme à un référendum ou de convoquer un Congrès pour la faire adopter définitivement, comme c'était privilégié jusqu'à présent.


"Le dégel fait partie des mesures transitoires prévues par les accords passés. Cette avancée, elle est juste",
a-t-il enfin plaidé.

Pour rappel, de violentes émeutes ont éclaté en Nouvelle-Calédonie depuis le 14 mai, faisant 7 morts, dont 2 gendarmes.

D'importants renforts ont été déployés pour participer aux opérations de retour à l'ordre mais la situation reste toujours compliquée sur place.


Le gouvernement a, en outre, décidé d'instaurer plusieurs mesures restrictives en matières de liberté, dont un couvre-feu en vigueur entre 18 heures et 6 heures (heure de Nouméa), l'interdiction de TikTok mais également l'instauration d'un état d'urgence.


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