Un septième mort en Nouvelle-Calédonie

La rédaction
15:0024/05/2024, vendredi
MAJ: 24/05/2024, vendredi
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AFP
Un policier attend l'arrivée du président français Emmanuel Macron au commissariat central de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 23 mai 2024.
Crédit Photo : LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
Un policier attend l'arrivée du président français Emmanuel Macron au commissariat central de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 23 mai 2024.

Une septième personne a été tuée vendredi en Nouvelle-Calédonie, toujours dans l'incertitude au lendemain d'une visite du président français Emmanuel Macron, qui a promis que la réforme électorale contestée par les indépendantistes ne passerait "pas en force".

Un homme de 48 ans a été
"atteint mortellement"
par le tir d'un policier, vendredi 24 mai, à Dumbéa, a annoncé le parquet de Nouméa, cité par la presse française.

"Le fonctionnaire aurait fait usage de son arme de service en tirant un coup de feu"
après avoir été, avec un autre policier,
"pris à partie physiquement par un groupe d'une quinzaine d'individus"
, a indiqué le procureur précisant qu'
"une enquête a été ouverte pour homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique".

La Nouvelle-Calédonie était dans l'incertitude, vendredi, au lendemain de la visite du président français Emmanuel Macron, qui a promis que la réforme électorale contestée sur l'archipel ne passerait
"pas en force",
rapporte le même média.

Le chef de l'État a toutefois demandé
"la reprise du dialogue en vue d'un accord global"
pour accorder le droit de vote à davantage d'électeurs, d'ici à fin juin, pour qu'ensuite
"cet accord puisse être soumis au vote des Calédoniens",
précise la presse française.

Macron a, en outre, exigé que tous les responsables calédoniens appellent à
"la levée des barrages dans les heures qui viennent''
comme condition pour lever
"l'état d'urgence''
et la reprise des négociations.

L'archipel du pacifique est en proie à des violences depuis plus d'une semaine, en réaction au vote parlementaire actant un dégel du corps électoral. Le bilan toujours provisoire de ces violences est de six morts, dont deux gendarmes.


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