Martin Griffiths: "le massacre à Gaza atteint chaque jour un nouveau degré d'horreur"

19:1115/11/2023, mercredi
MAJ: 15/11/2023, mercredi
AA
Une femme palestinienne pleure en tenant le corps sans vie d'un enfant tué dans les attaques israéliennes, dans la ville de Gaza, le 15 novembre 2023. Crédit photo: AA
Une femme palestinienne pleure en tenant le corps sans vie d'un enfant tué dans les attaques israéliennes, dans la ville de Gaza, le 15 novembre 2023. Crédit photo: AA

Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d'urgence des Nations unies, Martin Griffiths, "le massacre à Gaza atteint chaque jour un nouveau degré d'horreur, et le monde entier y assiste en état de choc. On ne peut pas permettre que cela se poursuive".

Griffiths a partagé mercredi un communiqué écrit concernant la situation à Gaza sous le blocus et les attaques intenses d'Israël.


Ce dernier a rappelé que les hôpitaux de Gaza ont été attaqués, que des bébés prématurés sont morts et que la population a été privée des besoins essentiels à sa survie.
De plus, il a insisté:

Le massacre à Gaza atteint chaque jour un nouveau degré d'horreur, et le monde y assiste en état de choc. On ne peut pas permettre que cela se poursuive.

Appelant les parties à respecter le droit humanitaire international, Griffiths a souligné la nécessité d'un cessez-le-feu humanitaire à Gaza et d'une cessation des hostilités.


Il a assuré qu’un plan a été préparé pour mettre fin à ce qui se passe à Gaza et a appelé la communauté internationale à soutenir ce plan. Il a également déclaré que les organisations humanitaires devraient assurer un flux continu de convois d'aide et que ce flux devrait être facilité de manière sûre.

"Permettre aux Nations unies, aux autres organisations humanitaires et aux organisations des secteurs public et privé d'avoir accès à suffisamment de carburant pour fournir de l'aide et des services essentiels"
, a réclamé Griffiths.

Le responsable onusien a notamment appelé à l'ouverture de points de passage supplémentaires, notamment le point de passage frontalier de Kerem Shalom, par lequel les camions d'aide et les camions commerciaux peuvent entrer, permettant ainsi aux organisations humanitaires d'acheminer l'aide dans toute la bande de Gaza sans entrave ni interférence.

Griffiths a également appelé à une augmentation du nombre d'abris sûrs pour les personnes déplacées dans les écoles et autres installations publiques de Gaza.


Les civils devraient être autorisés à se rendre dans des zones plus sûres"


Soulignant la nécessité de mettre en place un
"mécanisme de notification humanitaire"
pour protéger les civils et les infrastructures civiles des conflits et faciliter l'accès de l'aide humanitaire, Griffiths a poursuivi,
"Les civils devraient être autorisés à se rendre dans des zones plus sûres":

"Les civils devraient être autorisés à rejoindre des zones plus sûres et à retourner volontairement chez eux. Financer l'appel humanitaire (pour Gaza et la Cisjordanie), qui s'élève actuellement à 1,2 milliard de dollars. Mettre en œuvre un cessez-le-feu humanitaire pour permettre la reprise des services essentiels et du commerce de base. Un tel cessez-le-feu est également vital pour faciliter la distribution de l'aide, permettre la libération des otages et apporter du réconfort aux civils".

Griffiths a souligné qu'un soutien international était nécessaire pour mettre en œuvre ce plan afin d'arrêter le massacre à Gaza. Ensuite il a martelé:


Le monde doit agir avant qu'il ne soit trop tard.

Situation actuelle des attaques israéliennes contre Gaza


Selon le gouvernement de Gaza, 11 320 personnes, dont 4 650 enfants et 3 145 femmes, ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.


En Cisjordanie et à Jérusalem, 197 Palestiniens ont été tués dans des attaques des forces israéliennes et des colons juifs depuis le 7 octobre.


À lire également:



#Conflit israélo-palestinien
#Kerem Shalom
#Martin Griffiths
#Nations Unies
#ONU