Le président français, Emmanuel Macron.
Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé ce lundi que la France "mettait tout en œuvre" pour la libération des deux otages franco-israéliens détenus à Gaza, a annoncé l'Élysée.
"Le président de la République a reçu (...) les familles de nos deux compatriotes toujours retenus dans la bande de Gaza ainsi que les familles des victimes vivant en France"
, a indiqué la présidence française.
"Il a réitéré aux familles présentes que la France mettait tout en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu et un accord permettant la libération d'Ohad Yahalomi et d'Ofer Kalderon en priorité, et qu'elle pressait toutes les parties d'avancer en ce sens sans plus tarder"
, ajoute-t-on.
Le chef de l'Etat a aussi
"affirmé que la France continuerait de se battre sans relâche contre la montée de l'antisémitisme partout où il se manifeste"
, rapporte encore l'Elysée.
Ces familles ont été reçues à l'Elysée par Macron peu avant une cérémonie organisée dans la soirée au Dôme de Paris par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), un an après les attaques du 7 octobre.
Selon les médias français, 16 ministres et quelques 4 000 personnes ont pris part à la cérémonie. Plusieurs personnalités à l'instar de l'ancien président Nicolas Sarkozy et sa femme, l'ancien Premier ministre Manuel Valls ou encore la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, étaient également présentes.
Également présent, le Premier ministre Michel Barnier a déclaré:
"Nous ne laisserons rien passer"
et
"nous continuerons à combattre l'antisémitisme par tous les moyens".
Et d'assurer:
Vous pouvez compter sur le président de la République, sur le Premier ministre (…) sur tous les membres du gouvernement pour protéger nos compatriotes de confession juive.
Le 7 octobre 2023, le mouvement palestinien Hamas a mené l'opération "Déluge d'Al-Aqsa" en attaquant des bases militaires et des colonies adjacentes à la Bande Gaza, tuant et capturant nombre d'Israéliens. Ces attaques ont été menées en réponse aux
"crimes quotidiens de l'occupation israélienne contre le peuple palestinien et ses lieux saints, en particulier la mosquée d'Al-Aqsa"
, avait alors précisé le mouvement.
Aujourd'hui, lundi, une année entière s'est écoulée depuis qu'Israël a lancé, avec le soutien des États-Unis, une guerre dévastatrice contre la bande de Gaza, faisant plus de 139 000 victimes (morts et blessés) parmi les Palestiniens et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine.
En dépit des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant l'arrêt immédiat des hostilités, Tel-Aviv poursuit son agression, faisant fi des injonctions de la Cour internationale de justice de prendre des mesures pour prévenir les actes
"à caractère génocidaires"
et améliorer la situation humanitaire désastreuse qui prévaut dans la bande de Gaza.
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