L'enveloppe de 467,5 milliards de dollars a été approuvée par les deux partis, malgré le désaccord de plusieurs républicains autour de certaines dépenses.
Ce feu vert, qui englobe la moitié des 12 lois devant être adoptées pour l'année 2024, permet à tout un panel d'agences et de ministères de continuer à fonctionner, comme l'agriculture, le commerce, la justice, la science, l'environnement, le logement et les transports, jusqu'à la fin de l'exercice financier, soit le 30 septembre.
Sans cet accord de dernière minute, ces administrations auraient été mises à l'arrêt dans ce que les Etats-Unis appellent un "shutdown".
Le projet de loi avait déjà été adopté mercredi par la Chambre des représentants, l'étape la plus critique car les élus de la frange la plus à droite des républicains, proches de Donald Trump, avaient jusqu'ici réussi à bloquer le processus.
Les conservateurs jugeaient entre autres certaines dépenses excessives, citant par exemple un million de dollars pour un centre de justice environnementale à New York, quatre millions de dollars pour une promenade au bord de l'eau dans le New Jersey et 3,5 millions de dollars pour un défilé de Thanksgiving dans le Michigan.
L'autre moitié du budget, qui comprend des sujets sensibles, comme l'armée ou la sécurité des frontières, a été reportée dans une deuxième enveloppe qui doit parvenir sur le bureau du président Joe Biden d'ici le 22 mars.
Jusqu'à présent, la paralysie budgétaire a été évitée mais à chaque fois à la dernière minute. Pour pallier l'absence d'un accord sur un budget annuel, le Congrès a dû fonctionner par une série de mini-lois pour prolonger le budget de quelques jours, semaines ou mois.