Le président chilien, Gabriel Boric, a annoncé samedi que son pays allait se joindre à l'Afrique du Sud, dans la requête contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ).
La cour, saisie fin décembre par l'Afrique du Sud, a ordonné en janvier à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza mais elle n'était pas allée jusqu'à ordonner un cessez-le-feu.
Le gouvernement chilien avait déjà condamné la récente attaque israélienne dans un camp de déplacés de Rafah, qui a provoqué un incendie dans lequel 45 personnes sont mortes, selon le ministère de la Santé du Hamas.
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de sources officielles israéliennes.
Selon Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages à Gaza, dont 33 seraient mortes.
En représailles, Israël a promis d'anéantir le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.
Son armée a lancé une campagne aérienne massive, suivie le 27 octobre d'une offensive terrestre qui lui a permis d'avancer du nord au sud du petit territoire côtier et a coûté la vie à 250 soldats.