Des responsables israéliens ont indiqué, dimanche, que Tel Aviv avait accepté de libérer 700 prisonniers palestiniens, en échange de la libération de 40 des prisonniers israéliens détenus par le Hamas dans la Bande de Gaza, rapportent des médias israéliens.
Le site d'information précise que la flexibilité de Tel Aviv, concernant le nombre de prisonniers palestiniens qu'il se propose de libérer, fait suite à une proposition présentée, il y a quelques jours, par le directeur de la CIA, William Burns, aux médiateurs qataris et égyptiens dans le cadre des négociations de Doha.
Conduite par le chef du Mossad, David Barnea, la délégation israélienne a participé, vendredi, à des négociations indirectes avec le Hamas à Doha, avec la médiation égypto-qatarie et la participation américaine. Tel Aviv a ultérieurement annoncé que les membres de sa délégation technique resteraient dans la capitale qatarie, après le départ de ses principaux négociateurs.
Le nombre de femmes soldats israéliennes détenues à Gaza n'est pas établi. Aucune déclaration officielle n'a été faite par Israël ou par les médiateurs concernant la nouvelle proposition, et le Hamas n'a fait aucun commentaire sur le sujet, jusqu'à 19 h 50 GMT.
Israël mène une offensive militaire meurtrière contre la Bande de Gaza depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre 2023, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, qui aurait causé la mort de près de 1 200 israéliens, selon les autorités de Tel-Aviv
Depuis lors, 32 226 Palestiniens ont été tués et quelque 74 518 autres blessés, selon le dernier bilan communiqué par les autorités sanitaires de la Bande de Gaza.
La guerre israélienne a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
Israël est poursuivi devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour crime de génocide. Une ordonnance rendue par la CIJ, en janvier, a enjoint Tel-Aviv de mettre fin aux agissements à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.