Auparavant, un responsable de la police irakien et un militaire américain avaient indiqué qu'une dizaine de missiles avaient été tirés samedi dans l'ouest de l'Irak contre la base militaire d'Aïn al-Assad abritant des soldats américains et d'autres troupes de la coalition internationale anti-terroriste.
Les attaques ont été revendiquées dans un communiqué par la "Résistance islamique en Irak", nébuleuse de combattants issus de groupes armés pro-Iran, qui ont déjà mené des dizaines de frappes contre la coalition anti-terroriste depuis la mi-octobre.
Les tirs de samedi interviennent dans un contexte régional explosif, alimenté par les répercussions de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël, allié des Etats-Unis, et le mouvement palestinien Hamas, soutenu par l'Iran.
Entre le 17 octobre et le 17 janvier, au moins 140 attaques de drones, roquettes et missiles balistiques de courte portée ont visé la coalition anti-terroriste mobilisée contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, selon un responsable américain de la Défense.