Quatre militaires ont été tués, quatre autres blessés, et l'attaque a également causé des dégâts matériels, a précisé Sana, ajoutant que la défense aérienne syrienne avait intercepté certains des missiles.
Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de frappes aériennes contre des positions du régime syrien ainsi que des forces iraniennes et du Hezbollah, alliés de Damas et ennemis jurés d'Israël.
Dès le début du conflit, qui a fait plus de 500.000 morts, Téhéran a envoyé des militaires présentés comme des conseillers, en soutien à l'armée syrienne. Plusieurs d'entre eux ont été tués dans des frappes israéliennes.
Le 19 juillet, trois combattants pro-régime avaient été tués et quatre blessés dans des frappes israéliennes nocturnes contre des positions de l'armée et de groupes pro-iraniens près de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une organisation basée au Royaume-Uni.
Début juillet, d'après l'OSDH, Israël avait également visé des sites du Hezbollah et des dépôts de munition dans la périphérie nord-est de Homs (centre), tuant un membre des Gardiens de la Révolution islamique, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, et en blessant quatre autres.
Israël avait également ciblé une base de défense aérienne dans la province de Tartous, sur la côte, selon la même source.