La Russie a promis samedi "des représailles" à l'Ukraine après ses tirs menés la veille, selon Moscou, avec des missiles américains ATACMS, un type d'attaque présenté par le Kremlin comme une ligne rouge dans le conflit.
Ces dernières semaines, le président russe Vladimir Poutine a menacé d'ordonner à son armée de frapper le centre-ville de Kiev en réponse aux attaques ukrainiennes menées avec des ATACMS américains ou des Storm Shadow britanniques, sans toutefois mettre à exécution ses propos à ce stade.
En novembre, l'administration du président américain sortant Joe Biden avait autorisé le recours à de tels missiles par Kiev, après s'y être longtemps opposée, à la suite du déploiement, selon l'Occident et l'Ukraine, de milliers de soldats nord-coréens en soutien aux soldats russes.
Depuis, Kiev a mené plusieurs séries d'attaques à l'aide de ces missiles longue-portée ATACMS, ainsi qu'avec des Storm Shadow britanniques.
Sur le front, une frappe ukrainienne a fait au moins dix blessés dans la ville de Gorlivka, en territoire occupé par Moscou dans l'est de l'Ukraine, selon son maire Ivan Prikhodko.
Plus au nord, l'armée russe a revendiqué samedi la prise de la petite localité de Nadiïa dans la région ukrainienne de Lougansk, qu'elle a annexée en 2022 et qu'elle contrôle quasiment intégralement.
Enfin, quatre personnes ont été blessées dans une attaque russe de drone dans le Sud, d'après le chef de l'administration militaire municipale de la grande ville de Kherson, Roman Mrotchko.