Crédit Photo : JOHN WESSELS / AFP (Archive)
Le président du Comité national pour le rassemblement et le développement (CNRD), le colonel Mamady Doumbouya, arrive avec son équipe de forces spéciales avant une réunion avec des représentants de haut niveau de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à Conakry, le 17 septembre 2021.
Conformément aux attentes de l’opposition, un appel à manifester pacifiquement a été lancé jeudi à Conakry pour dénoncer la répression par les autorités militaires et réclamer un retour à un régime civil avant la fin de l’année.
Convaincus de l’urgence de rétablir les libertés publiques, les opposants espéraient une forte mobilisation. Cependant, la pluie et la présence massive des forces de l’ordre ont dissuadé les manifestants, et l’appel n’a pas été suivi, selon un correspondant de l’AFP.
Convaincu de l’urgence de dénoncer cette situation, Malick Sidibé, fonctionnaire à la retraite, s’est exprimé avec déception sur le
du général Mamadi Doumbouya, qui est revenu sur sa promesse de céder la place à un régime civil d’ici la fin de 2024.
Mercredi, une femme a été tuée par balle lors d'affrontements entre la police et des manifestants à Sonfonia, dans le nord de Conakry, un drame qui souligne la répression continue en Guinée, où 47 personnes ont déjà perdu la vie dans des manifestations depuis septembre 2021, d'après Amnesty International.
Persuadé que la transition sera lente, le Premier ministre Amadou Oury Bah a annoncé l'organisation d'un référendum pour une nouvelle Constitution d'ici la fin de l'année, sans pour autant fournir d'engagement ferme sur un retour à un régime civil.
Sur le plan diplomatique, la junte guinéenne s’appuie sur un portefeuille diversifié de partenaires tels que la France, la Chine, les États-Unis et la Türkiye. Cette diversité lui permet de conserver une certaine marge de manœuvre internationale.
Malgré les critiques, la répression contre les opposants se poursuit, avec l’arrestation et la disparition de figures du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, en juillet dernier.
La disparition de ces deux militants a suscité des inquiétudes, notamment de la part des États-Unis, qui ont exprimé leur
"profonde préoccupation".
Convaincu de l'importance de contrôler l'espace médiatique, le gouvernement a retiré l’agrément à plusieurs médias privés et suspendu l’autorisation des ONG, accusées de troubles à l’ordre public.
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