Le secrétaire en chef du cabinet japonais, Hirokazu Matsuno.
Le tribunal de la capitale Séoul a rendu son verdict dans une affaire intentée par les descendants d'une victime portant le nom de Jeong, qui réclamaient 200 millions de wons (150 000 dollars) de dommages-intérêts à Nippon Steel Corp. Ils affirmaient que Jeong avait été mobilisé de force pour travailler dans l'aciérie d'Iwate de la société japonaise de 1940 à 1942.
Auparavant, le même tribunal avait statué contre les plaignants, une décision qui a été annulée aujourd'hui. Dans son verdict de l'année dernière dans une affaire déposée par 16 plaignants, la Haute Cour de Séoul avait déclaré que le Japon s'était rendu coupable d'actes illégaux en mobilisant des
"femmes de réconfort"
(des femmes forcées à l'esclavage sexuel) autour de la Seconde Guerre mondiale, et que Tokyo devait donc verser une compensation aux victimes. Le Japon avait exprimé une
"vive protestation"
contre ce verdict.
Le Japon s'est excusé pour ses excès de l'époque coloniale et a accepté de contribuer 1 milliard de yens (8,9 millions de dollars) à une fondation qui soutient les victimes. Cependant, Séoul a annoncé en 2023 qu'elle indemniserait elle-même les victimes coréennes sans demander de contributions aux entreprises japonaises.
Le porte-parole du gouvernement japonais, Matsuno Hirokazu, a déclaré que
"les objections du Japon au jugement du tribunal"
avaient été réitérées, tout en soulignant
"l'importance de la coopération entre le Japon et la Corée du Sud alors que les tensions dans la région augmentent"
.
Il y a neuf ans, Séoul et Tokyo avaient convenu de résoudre
"de manière définitive et irréversible"
la question des esclaves sexuelles en temps de guerre.
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