
Les autorités municipales de Gaza ont averti, dimanche, qu’une grave crise de l’eau menaçait l’ensemble de l’enclave, alors qu’Israël maintient la fermeture des points de passage frontaliers et envisage d’interrompre l’approvisionnement en eau.
Depuis la fin de la première phase de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers début mars, Israël a de nouveau fermé tous les points de passage de Gaza et empêché l’entrée de l’aide humanitaire.
Les coupures d’électricité imposées par Israël ont entraîné l’arrêt des infrastructures de traitement de l’eau et des eaux usées, aggravant encore la crise humanitaire dans le territoire.
Les responsables israéliens ont, à plusieurs reprises, menacé de suspendre l’approvisionnement en eau et en électricité à Gaza pour faire pression sur le Hamas.
La mairie de Gaza a souligné que sans carburant et énergie pour faire fonctionner les infrastructures essentielles, l’approvisionnement en eau et les services d’assainissement seraient gravement perturbés.
Le cessez-le-feu, en vigueur depuis janvier, a suspendu la guerre menée par Israël contre Gaza, un conflit qui a fait plus de 48 500 morts, en majorité des femmes et des enfants, et laissé l’enclave en ruines.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également l’objet d’une plainte pour “crime de génocide” devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de son offensive sur la Bande de Gaza.
A lire également:
Bonjour, les commentaires que vous partagez sur notre site sont une ressource précieuse pour les autres utilisateurs. Veuillez respecter les autres utilisateurs et les différentes opinions. N'utilisez pas de langage grossier, offensant, humiliant ou discriminatoire.
Soyez le premier à commenter