Gaza: 20 morts à la suite d'attaques israéliennes contre des villages à Khan Younès

La rédaction
12:0922/07/2024, lundi
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Les corps des Palestiniens tués lors des attaques israéliennes sont entourés par les membres de leurs familles devant la morgue de l'hôpital Nasser à Khan Younès dans la Bande de Gaza, le 22 juillet 2024.
Crédit Photo : Bashar TALEB / AFP
Les corps des Palestiniens tués lors des attaques israéliennes sont entourés par les membres de leurs familles devant la morgue de l'hôpital Nasser à Khan Younès dans la Bande de Gaza, le 22 juillet 2024.

Lundi, au moins 20 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées à la suite d'attaques aériennes et d'artillerie israéliennes visant plusieurs villages situés à l'est de Khan Younès, dans le sud de la Bande de Gaza, selon les médias locaux.

La chaîne Al-Aqsa a rapporté via Telegram que
"20 morts et un certain nombre de blessés ont été déplorés à la suite de frappes aériennes et de bombardements d'artillerie sur des villages à l'est de Khan Younès"
.

L'aviation israélienne
"a également mené un raid visant un site dans (le village de) Qaizan Al-Najjar à Khan Younès"
. Cette escalade israélienne intervient quelques heures après que Tel-Aviv a ordonné aux Palestiniens des quartiers de la ville d'
"évacuer immédiatement"
et de se diriger vers la zone humanitaire créée à Al-Mawasi, à l'ouest de Khan Younès.

Le porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a affirmé que la région orientale de Khan Younès est
"la source de nombreuses opérations et tirs de roquettes"
, même si l'armée l'a classée comme
"zone sûre"
et a appelé les personnes déplacées de diverses régions de la Bande de Gaza à s'y installer.

Dans ce contexte, le complexe médical Nasser à Khan Younès a appelé les citoyens à donner
"d'urgence"
du sang en raison d'une grave pénurie, selon un communiqué publié par le ministère de la Santé de Gaza.

Le communiqué souligne que la pénurie de sang
"constitue une menace sérieuse pour la vie des malades et des blessés, à la lumière des massacres en cours perpétrés par les forces d'occupation contre des innocents et des civils".

Les ordres donnés par l’armée israélienne aux Palestiniens d’évacuer immédiatement une zone, sous prétexte qu’elle deviendrait une zone de combat, et de se diriger vers la zone humanitaire d’Al-Mawasi ne garantissent pas leur sécurité.


Il y a deux semaines, l'armée israélienne avait commis un massacre à Al-Mawasi, tuant 90 Palestiniens et en blessant 300 autres, lors d'une série de raids visant des tentes et des lieux de déplacement palestiniens.

À la suite de l'attentat contre Al-Mawasi à Khan Younès, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a déclaré lors d'une conférence de presse avoir
"pris pour cible le commandant militaire du mouvement Hamas, Muhammad Al-Deif, et son adjoint, Rafaa Salama"
, sans confirmation jusqu'à présent de leur élimination. Le Hamas a nié les allégations israéliennes concernant les bombardements visant Al-Deif et Salama, ou l'un de ses dirigeants.

Depuis le 7 octobre 2023, avec le soutien américain, Israël mène une guerre contre Gaza, faisant plus de 128 000 morts et blessés palestiniens, principalement des enfants et des femmes, et plus de 10 000 personnes portées disparues.


Cette guerre a conduit à une destruction massive et à une famine, coûtant la vie à des dizaines d'enfants. Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice (CIJ), qui lui a ordonné de suspendre immédiatement ses opérations militaires dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge avant l'invasion du 6 mai.


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