Le vice-ministre français des Transports Patrice Vergriete entouré du PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet et du PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou s'adresse aux représentants des médias à la gare Montparnasse à Paris le 26 juillet 2024.
Le ministre français des Transports Patrice Vergriete, a annoncé samedi, au lendemain de l'attaque massive qui a visé le réseau SNCF, que le trafic des TGV connaître "un retour à la normale lundi".
S'exprimant en conférence de presse, le ministre a indiqué que
"cinq millions d'euros"
ont été investis pour
"renforcer la sécurité"
en Ile-de-France, et que
"250 agents de la sûreté ferroviaire"
ont été mobilisés, rapporte Franceinfo.
Annonçant un retour à la normale du trafic des TGV dès lundi, Vergriete a toutefois, indiqué que des perturbations sont encore à prévoir ce week-end de chassé-croisé estival, après l'
"attaque massive"
contre le réseau TGV, qui, pour l'heure, n'a pas encore été revendiquée, indique le même média.
Interrogé sur les mesures de sécurité engagées par la SNCF à l'approche des Jeux, le ministre des Transports a répondu que
"cinq millions d'euros"
avaient été investis pour
"renforcer la sécurité"
en Ile-de-France.
"Nous n'avons pas eu d'alerte particulière"
de la part des services de renseignement pour le reste du territoire, a ajouté Patrice Vergriete.
"Pour éviter une nouvelle opération de sabotage"
,
"un millier de cheminots"
,
"250 agents de la sûreté ferroviaire"
et des hélicoptères de la gendarmerie ont été mobilisés, a-t-il ajouté.
L'attaque est survenue à quelques heures seulement de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques 2024 à Paris, alors que de nombreux voyageurs avaient prévu de rallier la capitale, rappelle Franceinfo précisant que des câbles de fibre optique passant à côté des voies et garantissant la transmission d'informations de sécurité aux conducteurs (feux rouges, aiguillages...) ont été coupés et incendiés à divers endroits du réseau.
À Arras,
"une quarantaine"
de câbles ont été sectionnés, à proximité de la ligne à grande vitesse Nord à Croisilles, a indiqué le maire de cette commune du Pas-de-Calais, cité par le même média.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour
"détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation"
,
"atteinte à un système de traitement automatisé de données en bande organisée"
et
"association de malfaiteurs en vue de commettre ces crimes et délits"
, rapporte encore Franceinfo soulignant que pour remonter jusqu'aux auteurs, les techniciens en identification criminelle de la gendarmerie ont d'abord effectué, dès vendredi matin, un maximum de prélèvements sur les trois postes d'aiguillage incendiés et endommagés.
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