France: un adolescent de 17 ans tué en marge après un refus d'obtempérer à Chelles

14:0210/12/2023, Pazar
AA
Les faits se sont produits vendredi soir aux alentours de 23 heures après qu'un équipage de la BAC (Brigade anti-criminalité) a pris en chasse un scooter qui venait de griller un feu rouge.
Crédit Photo : Valery HACHE / AFP
Les faits se sont produits vendredi soir aux alentours de 23 heures après qu'un équipage de la BAC (Brigade anti-criminalité) a pris en chasse un scooter qui venait de griller un feu rouge.

Un adolescent de 17 ans, passager d'un scooter, a été tué après un refus d'obtempérer à Chelles (Seine-et-Marne), selon une information révélée samedi soir par la presse française citant le parquet.

Le conducteur du
"deux-roues"
, âgé lui aussi de 17 ans, se trouve dans un état grave et son pronostic vital est engagé.

Les faits se sont produits vendredi soir aux alentours de 23 heures (heure locale), dans la petite commune de région parisienne, après qu'un équipage de la BAC (Brigade anti-criminalité) a pris en chasse un scooter qui venait de griller un feu rouge.

Les deux jeunes victimes ont fini leur course en percutant violemment un véhicule à l'arrêt.


Plusieurs personnalités politiques ont réagi à l'annonce de ce drame, alors que l'épineuse question des refus d'obtempérer revient régulièrement sur les devants de la scène médiatique.

Le député LFI (La France Insoumise) Thomas Portes a fait état de son
"immense tristesse au moment d'apprendre le décès d'un jeune homme de 17 ans".

J'adresse toutes mes pensées à sa famille et ses proches. J'espère que son ami s'en sortira dans les prochaines heures. Personne ne devrait perdre la vie pour avoir grillé un feu rouge.

Maxime Laisney, lui aussi député LFI, a adressé ses pensées
"aux familles et aux proches du jeune décédé et du blessé"
et réaffirmé qu'aucun
"adolescent ne devrait perdre la vie pour avoir grillé un feu rouge".

Deux enquêtes ont été ouvertes, l'une pour refus d'obtempérer, a été confiée au commissariat de Chelles-Villeparisis et l'autre pour des faits d'homicide et blessures involontaires, confiée à l'IGPN (l'Inspection générale de la police nationale).

Pour rappel, la mort de Nahel, 17 ans, tué par balle fin juin, en marge d'un refus d'obtempérer, avait provoqué un véritable séisme dans tout le pays où les quartiers populaires se sont révoltés contre le fléau des violences policières.


À lire également:



#France
#refus d'obtempérer
#violences policières
#adolescent