Mounia, la mère de Nahel, accompagnée de proches, apparaît dans une vidéo publiée samedi soir et annonçant la création d’un comité "Justice pour Nahel", visant à organiser "des mouvements et des événements" pour que justice soit rendue pour l’adolescent de 17 ans, tué à Nanterre le 27 juin par un motard de la police nationale.
Pour rappel, la mort du jeune franco-algérien de 17 ans, a provoqué une onde de choc dans tout le pays où des émeutes ont éclaté dans les quartiers populaires.
Pendant près d’une semaine, de vives violences ont émaillé les nuits avec des incendies, des pillages, des destructions de biens publics comme privés et des attaques contre des bâtiments.
Les autorités, littéralement débordées dans les premières nuits, ont finalement mobilisé jusqu’à 45 000 policiers et gendarmes appuyés par des blindés, des Centaure, le RAID, le GIGN et la BRI (unités d’élite), pour œuvrer à un retour à l’ordre public.