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Le 5 février, L’imam Noureddine Aoussat, connu pour ses prêches en faveur du peuple palestinien, a été perquisitionné à son domicile. Le religieux dénonce une perquisition "abusive et disproportionnée", qu'il relie à son soutien à la cause palestinienne.
L’imam Noureddine Aoussat, figure influente au sein de la communauté musulmane en France, a dénoncé une perquisition "humiliante et intimidante" menée à son domicile le mercredi 5 février. L’opération, qualifiée de "disproportionnée", a été exécutée tôt le matin par un important déploiement policier.
"Perquisitionné pour mon soutien au peuple palestinien ?", s’interroge l’imam dans une publication sur les réseaux sociaux. Son domicile a été fouillé en détail, avec des livres "scrutés, analysés et photographiés", notamment ceux destinés aux enfants. Ses appareils électroniques ont également été saisis.
Dans un communiqué publié sur Facebook, l'imam réfute les motifs avancés pour justifier cette perquisition. Il affirme n’avoir aucun lien avec des personnes ou organisations impliquées dans des actes de terrorisme.
"Par mes dizaines d’articles, trois livres publiés et des centaines de conférences, j’ai toujours combattu toute forme de terrorisme", explique-t-il.
Le port du keffieh palestinien, un motif d'incrimination ?
Autre grief mentionné : sa présence lors du procès de l'assassinat de Samuel Paty, où il portait un keffieh palestinien. L'imam revendique ce choix vestimentaire comme un symbole de "liberté, dignité et résilience", qu'il arbore fièrement depuis octobre 2023.
Par ailleurs, l'ordonnance de perquisition évoque des liens supposés avec des individus considérés comme "islamistes radicaux". Aoussat conteste ces accusations, affirmant n’avoir "aucune relation spécifique" avec les personnes citées, à l’exception d’un proche entrepreneur qu’il décrit comme un "citoyen respectable".
Le communiqué de l'imam met en lumière un autre aspect de l'affaire: la criminalisation croissante de la cause palestinienne en France. Plusieurs de ses prêches et publications sur le génocide israélien à Gaza sont mentionnés comme éléments à charge dans l’ordonnance.
"Je suis convaincu que cette perquisition vise à me faire taire à cause de mes prises de position en faveur du peuple palestinien", affirme-t-il.
Loin de se laisser intimider, Noureddine Aoussat annonce son intention de se battre pour sa liberté d’expression. Il appelle ses concitoyens à "soutenir les actions qui seront entreprises" dans les semaines à venir.
L'imam donnera une conférence de presse ce mercredi à 19h.
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