Né en 1981 à Istanbul, il a obtenu une licence en histoire à l'Université Bilgi et un master à l'Institut Atatürk de l'Université Boğaziçi avec une thèse sur l'histoire de la diplomatie. Au cours de sa carrière professionnelle, il a travaillé comme reporter à Istanbul, Washington et Ankara. Il a été directeur de l'information et rédacteur en chef du journal Sabah. Après avoir été pendant quatre ans coordinateur de la chaîne TRT HABER, il a travaillé comme coordinateur de la diffusion à l'Agence Anadolu. Ses chroniques ont été publiées dans les journaux Star et Daily Sabah. Son livre Kod Adı Bay Bay, qui porte sur l'opération Bylock de MİT, a été publié en 2017.
Depuis l'appel d'Öcalan le 27 février, demandant « l’abandon des armes et la dissolution de l'organisation », les activités du groupe terroriste sont surveillées de près. Lorsque le leader du MHP, Devlet Bahçeli, a lancé son appel en octobre pour entamer le processus, il était prévu que la situation de Kandil, coincée au nord de l'Irak, puisse être résolue, tandis que les SDG/YPG chercheraient à maintenir leur existence. À ce jour, Kandil tarde à abandonner les armes. Malgré l'accord « limité à neuf mois » signé avec Damas, les SDG/YPG continuent de chercher à obtenir une gestion autonome. Alors, que va faire Ankara ? Voici ce que nous avons appris.
Le 10 mars, un accord a été signé entre le président syrien, Ahmed Sharaa (Jolani), et les SDG. Cet accord garantit l’intégrité territoriale de la Syrie, ouvre la voie à l’intégration des SDG, et permet l’accès de Damas aux ressources énergétiques et au contrôle des frontières. Cependant, l’accord reste flou sur la question du désarmement. Il est bien connu que Damas est optimiste à ce sujet, mais Ankara ne l'est pas vraiment.
Ce qui a été rapporté dans les médias est intéressant : quatre jours après cette visite, un accord a été signé à la base américaine de Haseke sous la supervision des responsables américains. Les SDG et le Conseil national kurde (ENKS), opposé à la PKK et proche de Barzani, se sont mis d'accord. Cet accord proposait à Damas un système gouvernemental fédéral basé sur la décentralisation en Syrie. Ce développement montre que l'organisation cherche à maintenir son autonomie et refuse de déposer les armes.
Les États-Unis, pressés de quitter la Syrie, ont réussi à amener les SDG à la table des négociations avec Damas. Cependant, ils poussent aussi les SDG à coopérer avec leurs opposants pour agir de manière unifiée. La rencontre du ministre des Affaires étrangères turc Hakan Fidan avec son homologue américain, Marco Rubio, est cruciale dans ce contexte. Le dialogue a semble-t-il été positif, en particulier sur les relations bilatérales et les opportunités de coopération dans le secteur de la défense.
Quant à la Syrie, les États-Unis ont exprimé leur engagement à soutenir la stabilité et lutter contre le terrorisme. Le point clé est de savoir si un consensus sur la question des SDG sera atteint. Nous découvrirons la réponse dans un futur proche.
L'accord entre Damas et les SDG prévoit un calendrier pour la mise en œuvre de l'accord d'ici la fin de l'année, ce qui signifie qu’il donne aux SDG un délai de neuf mois. Cependant, il semble qu’Ankara ne souhaite pas que le processus dure aussi longtemps. Ils veulent que les SDG respectent leurs engagements dans quelques mois, retirent les combattants étrangers de Syrie, et se désarment pour rejoindre Damas. Pendant ce temps, la dissolution des forces armées sera surveillée de près. Si aucune action concrète n'est prise pour déposer les armes, Ankara pourrait intervenir dans les zones où les forces armées n’ont pas été dissoutes.
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