Des dizaines de fausses alertes à la bombe et plusieurs adolescents arrêtés: l'enseignement dans les écoles de Sarajevo, la capitale bosnienne, est quasiment paralysée depuis début octobre, une situation qui affecte aussi les capacités des forces policières.
Huit adolescents ont été arrêtés depuis le 14 octobre, dont trois lundi soir, a déclaré mardi à l'AFP une porte-parole du ministère de l'Intérieur du canton de Sarajevo, Mersiha Novalic.
Tout comme les fois précédentes, les élèves ont été évacués et la police est intervenue avec des spécialistes pour inspecter les établissements, a dit Mme Novalic.
Le premier suspect, un élève de 16 ans, a été arrêté le 14 octobre après avoir envoyé 49 fausses alertes en onze jours, selon le parquet.
Sept des huit suspects arrêtés sont mineurs et un est âgé de 18 ans. A ce jour, cinq d'entre eux ont été placés dans un centre spécialisé d'éducation pour mineurs délinquants, selon Mme Novalic.
Cette mesure peut durer entre 15 jours et trois mois, en attendant un procès en justice, a expliqué mardi à la presse locale une responsable de cet établissement Dzenita Sosic.
Environ une centaine d'alertes à la bombe ont été signalées à la police en trois semaines, selon un comptage effectué par l'AFP.