La Knesset, le Parlement israélien, à Jérusalem.
La représentante du Front démocratique pour la paix et l'égalité, Aida Touma Suleiman, a pris l'initiative de tenir la conférence, baptisée
"Reconnaître l'État palestinien, pourquoi maintenant ?"
, selon un communiqué du Front consulté par Anadolu.
Le Front (un parti arabe à la Knesset qui représente le Parti communiste en Israël) a déclaré que
"les représentants d'extrême droite ont attaqué la conférence"
, tout en publiant des vidéos de représentants de droite boycottant les travaux de la conférence par des cris.
Le Front poursuit:
"Parmi les assaillants figurent la représentante du parti Likoud (dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu) Tali Gotlev, et le représentant du parti du sionisme religieux (dirigé par le ministre des Finances Bezalel Smotrich) Zvi Souccot".
Le Front a rapporté citant la députée Touma Suleiman qui aurait déclaré à Souccot lors de la conférence:
Vous ne pourrez pas non plus vous installer dans cette conférence.
"Malgré le sentiment que nous vivons la pire période de l'histoire de la région et que la confiance dans notre capacité à avancer vers l'espoir et la paix est à son plus bas niveau, l'histoire nous enseigne que les guerres et les conflits se sont terminés par des efforts de négociation ardus qui ont conduit à des accords politiques. Cette voie (celle de la négociation) devrait également être notre choix"
, a-t-elle expliqué.
La majorité des représentants israéliens à la Knesset rejettent la création d'un État palestinien.
Le 21 février, 99 représentants sur 120 ont voté en faveur de la décision du gouvernement israélien de rejeter la reconnaissance unilatérale de l'État palestinien.
Récemment, la Norvège, l'Espagne, l'Irlande et la Slovénie ont reconnu l'État palestinien, malgré la condamnation israélienne.
Depuis le 7 octobre, Israël mène une guerre dévastatrice contre Gaza avec le soutien absolu des États-Unis, faisant plus de 119 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus au milieu d'une destruction massive et d'une famine qui a coûté la vie à des enfants et des personnes âgées.
Israël poursuit cette guerre, ignorant une résolution du Conseil de sécurité exigeant qu'il cesse immédiatement les combats ainsi que les ordres de la Cour de Justice de cesser son attaque contre Rafah et de prendre des mesures immédiates pour prévenir les actes de
"génocide"
et
"améliorer la situation humanitaire"
à Gaza.
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