UNRWA: "Des stations de dessalement d'eau à l'arrêt en raison d'une pénurie de carburant"

15:384/06/2024, Salı
AA
Les familles et les enfants Palestiniens parcourent de longues distances dans la chaleur pour aller chercher de l'eau dans la Bande de Gaza, le 04 juin 2024.
Crédit Photo : @UNRWA / X
Les familles et les enfants Palestiniens parcourent de longues distances dans la chaleur pour aller chercher de l'eau dans la Bande de Gaza, le 04 juin 2024.

L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a mis en garde, mardi, contre les conséquences de l'arrêt du fonctionnement des stations de dessalement d'eau dans la bande de Gaza, appelant les autorités israéliennes à "assurer un accès immédiat à l'eau".

"En raison du manque de carburant à Gaza, d'importantes stations de dessalement d'eau ont cessé de fonctionner"
, a annoncé l'agence onusienne sur X. Et d'ajouter:

Les gens n'ont pas assez d'eau. La survie est devenue un défi majeur.

L'agence onusienne a expliqué que la fermeture de ces stations oblige
"les familles, y compris les enfants, à marcher des kilomètres pour aller chercher de l'eau"
, appelant les autorités israéliennes à
"assurer un accès immédiat à l'eau".

Publıcqtıon de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

Les municipalités de la bande de Gaza n'ont pas fait de commentaires immédiats à ce sujet, mais depuis le début de la guerre, ces usines subissent, fréquemment, des pénuries de carburant.

Au cours des derniers mois, plusieurs usines de dessalement ont repris leurs activités après que des organismes internationaux leur ont fourni des quantités limitées de carburant dans le cadre de l'aide humanitaire.


Le 7 mai, l'armée israélienne a annoncé qu'elle avait pris le contrôle du côté palestinien de la frontière avec l'Égypte en lançant une attaque terrestre sur la zone de Rafah à Gaza.

L'Égypte continue de refuser toute coordination avec Israël sur le point de passage de Rafah, une voie vitale pour l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza, depuis que Tel Aviv a pris le contrôle de la partie palestinienne du terminal le mois dernier.


Les représentants de l'Égypte, d'Israël et des États-Unis ont conclu, dimanche, leurs discussions sur le point de passage de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, le Caire insistant sur le retrait israélien du terminal avant de le rouvrir.

Le 24 mai dernier, le Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et le Président américain Joe Biden a convenu "
d'envoyer temporairement de l'aide humanitaire et du carburant depuis le terminal de Karem Abou Salem, jusqu'à ce qu'un mécanisme soit trouvé pour rouvrir le post-frontière de Rafah du côté palestinien",
selon un communiqué de la présidence égyptienne.

Avec la médiation de l'Égypte et du Qatar, et la participation des États-Unis, Israël et le Hamas mènent depuis des mois des négociations indirectes chancelantes en vue de conclure un accord.


La guerre israélienne contre Gaza, qui dure depuis le 7 octobre 2023, a fait plus de 119 000 morts et blessés Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus d'environ 10 000 disparus, dans un contexte d'énormes destructions et de famine qui a déjà coûté la vie à plusieurs enfants et personnes âgées.

Israël continue sa guerre en faisant peu de cas d'une résolution de l'ONU exigeant la fin immédiate des hostilités et des décisions de la Cour internationale de Justice (CIJ) lui ordonnant de prendre des mesures pour prévenir un
"génocide"
et
"améliorer la situation humanitaire"
dans la bande de Gaza.

À lire également:




#Gaza
#UNRWA
#Conflit-israélo-palestinien
#Usines de dessalement