Crédit Photo : ericniequist / Pixabay
Paris a souligné qu'elle ne reconnaîtrait pas les résultats de ces scrutins, les qualifiant de "factices" et contraires au droit international.
La France a vivement critiqué l'organisation par la Russie de "simulacres d'élections" dans les territoires ukrainiens sous occupation, particulièrement en Crimée et à Sébastopol.
Par voie de communiqué, le Quai d'Orsay a déclaré que ces élections sont
"dénuées de toute légitimité"
et qu'elles se tiennent dans des zones illégalement contrôlées par la Russie depuis son annexion en 2014. Ces territoires font, depuis lors, l'objet de sanctions internationales et de condamnations diplomatiques répétées.
Paris a également souligné qu'elle ne reconnaîtrait pas les résultats de ces scrutins, les qualifiant de
et contraires au droit international.
Le Gouvernement français réitère sa demande à Moscou de
"cesser immédiatement sa guerre d'agression"
, de retirer ses troupes et de respecter les frontières de l'Ukraine, telles que reconnues par la communauté internationale.
L'organisation d'élections dans ces territoires s'inscrit dans un contexte de guerre qui perdure depuis février 2022, et que l'Ukraine continue de dénoncer comme une atteinte à sa souveraineté. La France, comme d'autres pays européens, maintient son soutien à Kiev dans ce conflit.
Pour rappel, le 24 février 2022, la Russie a lancé une offensive militaire en Ukraine, ce qui a provoqué de multiples réactions à l'échelle internationale, notamment de l'Union européenne et des États-Unis, ainsi que l'imposition de sanctions financières et économiques à l'endroit de Moscou et un soutien militaire et financier à Kiev.
La Russie affirme être intervenue pour protéger les populations russophones majoritaires dans les régions séparatistes du Donbass, notamment celles de Donetsk et de Lougansk qui souhaitaient obtenir leur indépendance de l'Ukraine et qui ont fini par être annexées par la Russie suite à deux référendums tenus en septembre 2022 dans ces territoires.
La Russie pose, par ailleurs, comme préalable, pour mettre un terme à son opération, le renoncement de l'Ukraine à ses plans d'adhésion à des entités et alliances militaires, dont l'Otan, et l'adoption d'un statut de
ce que Kiev considère comme étant une
"ingérence dans sa souveraineté".
Pour la première fois depuis le début de la guerre, en 2022, des troupes ukrainiennes mènent, depuis le 6 août, une opération de grande envergure sur le sol russe, notamment dans la région Koursk, frontalière de l'Ukraine.
#France
#Russie
#Ukraine
#Crimée
#Élection
#Sébastopol