"Démission", "comptes à rendre" : le président sud-coréen Yoon Suk Yeol est mis dos au mur mercredi par l'opposition comme par son propre parti après avoir tenté mardi d'imposer la loi martiale, une mesure qu'il a été obligé d'abroger sous la pression.
Des centaines de manifestants s'étaient également rassemblés devant le parlement pour exiger le retrait du texte et la démission de M. Yoon.
En Corée du Sud, le Parti démocratique (opposition) a exigé la démission de M. Yoon et menacé de lancer une procédure de destitution s'il ne quittait pas le pouvoir.
Dans la foulée de l'instauration de la loi martiale, 190 parlementaires ont voté contre la mesure, alors que des soldats tentaient d'investir la salle de session. Plus de 280 militaires ont fait irruption dans l'institution, selon Yonhap.
Cette tentative de loi martiale, un fait inédit depuis 1980, s'inscrit dans un contexte de tensions politiques exacerbées.