- 02.12.2024, lundi
- 11:11
Un drapeau avec un œil et l'inscription "Gouvernements, le monde regarde, réduisez la production de plastique maintenant" est affiché au-dessus de militants de Greenpeace tenant des pancartes à Busan le 25 novembre 2024, avant l'ouverture de la cinquième session du Comité intergouvernemental de négociation sur la pollution plastique de l'ONU (INC-5) dans un lieu voisin.
Quatre militants de Greenpeace ont été arrêtés samedi en Corée du Sud après avoir mené une action sur un navire pétrochimique pour alerter sur les dangers de la pollution plastique, a annoncé l'organisation écologiste dimanche.
Une action spectaculaire
Une action spectaculaire
Les militants, originaires de Grande-Bretagne, d'Allemagne, de Taïwan et du Mexique, ont abordé le navire Buena Alba, stationné près du complexe pétrochimique Hanwha TotalEnergies de Daesan, situé à 60 km au sud-ouest de Séoul.
Selon Greenpeace, le bateau devait recevoir un chargement de propylène, une matière première utilisée dans la fabrication de certains plastiques. Les militants ont escaladé un mât du navire, où ils sont restés pendant douze heures, malgré des températures glaciales.
"Ils ont été inculpés pour intrusion dans une propriété privée et interférence avec des opérations commerciales"
, a précisé Graham Forbes, chef de la délégation de Greenpeace aux négociations sur la pollution plastique organisées à Busan.
Une demande de libération immédiate
Une demande de libération immédiate
Greenpeace a dénoncé ces arrestations, affirmant que l'action visait à mettre en lumière les limites des discussions internationales sur la pollution plastique.
"Nous demandons instamment aux autorités sud-coréennes de libérer immédiatement les militants"
, a déclaré Graham Forbes, ajoutant que leur action devait inspirer les délégués présents aux négociations de Busan.
Des pourparlers sous tension
Des pourparlers sous tension
Ces négociations, qui réunissaient plus de 170 pays, ont été marquées par des désaccords majeurs, freinant l'élaboration d'un traité mondial contre la pollution plastique. Les discussions se poursuivaient encore dimanche soir sans consensus apparent.
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