La 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’est ouverte samedi, au Palais des sports de Ouaga 2000 dans la capitale burkinabè sous le thème: "Cinémas d’Afrique et culture de la paix".
La cérémonie d’ouverture riche en couleurs, avec un grand spectacle d’animation, a été présidée par les premiers ministres du Burkina Faso, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, et du Mali, Choguel Kokalla Maïga dont le pays est l’invité d’honneur de cette édition du FESPACO qui se déroule du 25 février au 4 mars 2023, dans un contexte marqué par une crise sécuritaire dans le Sahel en général et en particulier au Burkina Faso et au Mali.
Le ministre burkinabè en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, qui a livré le discours du Premier ministre burkinabè, a déclaré qu’à travers l’organisation de ce festival le peuple burkinabè debout entend montrer à la face du monde qu’il est résilient dans un contexte d’insécurité. Il dit:
Les attaques terroristes endeuillent les deux nations. Nous avons le droit de rêver avec le Mali que nous allons arriver à bout du terrorisme.
Au total 170 films en compétition
Des milliers de professionnels des métiers du cinéma et de l’audiovisuel, tous domaines confondus (réalisateurs, comédiens, techniciens, producteurs, distributeurs et exploitants de salles de cinéma), des représentants de festivals partenaires, des communicateurs et hommes des médias de tous horizons, ainsi que des cinéphiles sont présents à cette édition.
L’Etalon d’Or de Yennenga est le symbole de la consécration suprême de la meilleure œuvre cinématographique de la sélection officielle du FESPACO créé en 1969.
En 2021, c’est le cinéaste somalien, Khadar Ahmed, qui a remporté le prestigieux prix avec son film "La femme du fossoyeur".