Bureau de Netanyahu: Une milice chiite a enlevé une chercheuse israélienne en Irak

09:526/07/2023, jeudi
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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Crédit photo: ABIR SULTAN / POOL / AFP
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Crédit photo: ABIR SULTAN / POOL / AFP

Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré, mercredi, qu'une chercheuse israélienne avait été enlevée par une "milice chiite" en Irak.

Dans un communiqué rapporté par le radiodiffuseur d'État, le bureau du Premier ministre a déclaré:
"Elizabeth Tsurkov, une citoyenne israélo-russe, a disparu depuis plusieurs mois en Irak et est détenue en otage par une milice chiite".
Et, a ajouté:

Tsurkov est toujours en vie et Israël tient l'Irak pour responsable de son sort et de sa sécurité.

Selon le communiqué,
"Tsurkov s'est rendue en Irak avec son passeport russe et de sa propre initiative, pour préparer une thèse de doctorat et effectuer des recherches universitaires sous la direction de l'université de Princeton, aux États-Unis".

Selon le radiodiffuseur d'État KAN,
"Tsurkov est une ancienne militaire de l'armée israélienne, connue comme chercheuse sur les questions syriennes et commentatrice de la guerre civile qui a éclaté dans ce pays en 2011. Elle est entrée en Irak avec son passeport russe".

Et, KAN d'ajouter:
"Le site web ‘The Cradle’ a déjà fait mention d'une chercheuse israélienne qui a disparu en mars dernier à Bagdad lors d'une visite en Irak, et dont on ignore toujours le sort."

Les premières informations avaient fait état de la disparition de Tsurkov alors qu'elle se trouvait dans la ville de Basra, dans le sud de l'Irak. Cependant, les informations obtenues par The Cradle indiquent qu'elle a été enlevée dans une maison du quartier de Karrada à Bagdad le 26 mars.
The Cradle cite:

De hauts responsables de la sécurité irakienne qui ont déclaré au site que les ravisseurs de Tsurkov portaient l'uniforme des services de sécurité irakiens.

Selon KAN,
"Tsurkov a d'abord rejoint la région du Kurdistan avant de se rendre à Bagdad, mais l'ambassade de Russie dans la capitale irakienne a déclaré au site (The Cradle) qu'elle ne disposait d'aucune information sur la chercheuse, que ce soit au sujet de sa nationalité ou de sa situation en Irak ".

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