Le gouvernement japonais a cherché vendredi à apaiser les inquiétudes concernant une récente augmentation des cas d'infections sévères causées par une bactérie, une situation qui a suscité l'agitation dans la presse étrangère ces derniers jours.
Entre le début de l'année et le 13 mars, le Japon a enregistré 474 cas de syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS), une forme grave d'infection causée par la bactérie streptocoque du groupe A (SGA), selon l'Institut national des maladies infectieuses du Japon.
La plupart des infections causées par le SGA sont bénignes, telles que l'angine et l'impétigo. Cependant, le SCTS, qui libère des toxines pouvant entraîner une défaillance des organes, est mortel dans un cas sur trois, selon les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies.
Pyongyang n'a pas précisé la raison, mais selon l'agence de presse japonaise Kyodo, l'épidémie de SCTS au Japon en serait la cause. Le match se jouera sur terrain neutre à une date ultérieure, a annoncé vendredi la Confédération asiatique de football (AFC).
Le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshimasa Hayashi, a refusé de commenter vendredi la décision surprise de Pyongyang, mais a souligné que le Japon n'était pas le seul pays confronté au SCTS.
En janvier, le ministre japonais de la Santé avait déjà appelé la population à maintenir des mesures de précaution telles que le lavage régulier des mains et le port du masque dans les lieux publics fréquentés.