Les familles des otages israéliens menacent Netanyahu de poursuites judiciaires, l'accusant de bloquer un accord avec le Hamas pour un échange de prisonniers.
Les familles des otages israéliens à Gaza ont menacé jeudi de poursuivre en justice le Premier ministre Benyamin Netanyahu, l'accusant de bloquer un accord d'échange de prisonniers avec les Palestiniens.
Depuis l'unique cessez-le-feu de fin novembre 2023, le Premier ministre israélien a laissé entrevoir des progrès dans les négociations en vue d'un échange de prisonniers et d'un éventuel cessez-le-feu, pour ensuite insister sur la poursuite des opérations militaires dans la bande de Gaza.
Son ministre de la Défense, Israël Katz, a également déclaré qu'Israël maintiendrait le contrôle de la sécurité à Gaza et établirait des zones tampons le long de la frontière.
Ces déclarations ont été critiquées par les responsables de l'équipe de négociation israélienne, qui estiment qu'elles mettent en péril les pourparlers visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et à un accord d'échange de prisonniers avec le Hamas.
Israël poursuit une guerre génocidaire contre Gaza qui a tué près de 45 400 personnes, en grande majorité des femmes et des enfants, depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.
Le mois dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt à l'encontre de Benyamin Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël fait également l'objet d'une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice pour ses actions dans ce territoire.