Un employé de la Food and Drug Administration trie des sacs de méthamphétamines avant leur incinération lors du 47e événement de destruction des stupéfiants confisqués par le gouvernement thaïlandais dans la zone industrielle de Bang Pa-In à Ayutthaya, le 26 juin 2017.
"La situation du trafic et de la production de drogues est devenue de plus en plus complexe"
, a déclaré Masood Karimipour, représentant de l'UNODC pour l'Asie du Sud-Est et le Pacifique.
"Avec l'augmentation de la production, les livraisons dépassant une tonne de drogues sont devenues plus fréquentes, entraînant la baisse continue des prix"
, a poursuivi le responsable, cité dans un communiqué.
Sur les 190 tonnes de meth saisies en 2023, contre 151 tonnes en 2022, 89% proviennent de l'Asie du Sud-Est. Cela correspond à quelque 1,1 milliard de comprimés et 90 tonnes de cristaux de meth, appelés "ice", selon le rapport de l'UNODC.
La Thaïlande, la Birmanie et le Laos représentent ensemble 139 tonnes, un chiffre élevé qui montre la consolidation du
"triangle d'or"
, une zone frontalière commune aux trois pays, comme plaque tournante de la production et du commerce des drogues de synthèse.
Le crime organisé transite de plus en plus par le golfe de Thaïlande pour acheminer des quantités importantes, permises par le recours émergent à des produits chimiques non-réglementés, a relevé l'UNODC.
Malgré l'inflation, les méthamphétamines se vendent à un prix qui continue de baisser. Le prix de gros dans les zones de production s'élève à peine à 400 dollars par kilo (367 euros), selon le rapport.
Le texte souligne aussi l'émergence de nouvelles drogues de synthèse destinées à un public jeune, comme les
"sucettes de fête"
qui contiennent de la kétamine, du MDMA et des benzodiazépines.
À lire également:
#drogues
#Thaïlande
#Birmanie
#criminalité
#Laos
#Asie
il y a 1 mois
