- 24.11.2024, dimanche
- 03:06
Le Premier ministre de France, Gabriel Attal.
"La démocratie ne peut pas faire l'objet d'attaques et d'agressions", a déclaré jeudi le Premier ministre français Gabriel Attal, appelant à "l'apaisement".
Dans une déclaration à la presse alors qu'il se trouvait en déplacement de campagne, le chef du gouvernement a appelé à
"l'unité"
, affirmant qu'on
"peut être en désaccord (…), s'opposer démocratiquement"
mais qu'on
"ne peut pas d'agresseur verbalement ou physiquement comme ça a été le cas durant cette campagne".
Et d'assurer:
Vous me trouverez toujours du côté de ceux qui cherchent à apaiser et à réunir plutôt qu'à diviser et alimenter la haine.
Gabriel Attal concède qu'
"il y a des tensions dans le pays"
mais souligne l'importance d'un retour à
"l'apaisement".
Le locataire de Matignon s'exprimait au lendemain de l'agression de la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot et de ses équipes, à Meudon, dans les Hauts-de-Seine, mais également après d'autres agressions de candidats.
"La violence et les intimidations n'ont pas leur place dans notre démocratie. Elles n'ont pas leur place dans notre République. Je dis ma pleine solidarité à la candidate, à ses équipes. Rejetons le climat de violence et de haine qui s'installe. J'appelle au sursaut, maintenant",
a indiqué le chef du gouvernement.
Selon la presse française, quatre personnes ont été placées en garde à vue dont trois mineurs et un majeur, tandis que deux victimes ont été transportées à l'hôpital.
Une enquête a, par ailleurs, été ouverte par le parquet de Nanterre pour des faits de "
violences commises en réunion avec arme, et de violences sur un élu public en réunion et avec arme".
La candidate sortante, du Rassemblement national (RN), Marie Dauchy, a par exemple annoncé mercredi qu'elle suspendait sa campagne après avoir été agressée sur un marché.
"Soutien total à Marie Dauchy, lâchement agressée sur le marché par deux voyous qui ne supportent pas la démocratie"
, a déclaré la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen, dans une publication sur le réseau social X.
À noter que la campagne électorale prendra fin vendredi à minuit, avant le vote du second tour des élections législatives qui se tiendra le dimanche 7 juillet.
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