"Je ressens beaucoup de déception, de frustration, de désespoir", se lamente Tania Ramirez, 39 ans, qui marche seule sur la promenade du Malecon à La Havane pour tenter de faire baisser la tension qui la mine face à la panne d'électricité géante qui a plongé Cuba dans le noir.
A la nuit tombée, seules les lumières des hôtels, hôpitaux et de quelques restaurants et bars privés possédant des générateurs électriques étaient visibles dans la capitale de deux millions d'habitants. Les grandes avenues étaient pratiquement vides, sans transport public ni feu de signalisation.
A certains coins de rues, des petits groupes d'habitants, s'éclairant grâce à leurs téléphones portables, bavardaient avec des proches ou des amis, tentant de se rafraîchir à l'air libre alors que la température nocturne avoisinait les 30 degrés.
"Solutions lointaines"