Tous les regards seront tournés vers Ankara et Istanbul lors des élections locales. L’AK parti souhaite remporter à nouveau ces deux grandes villes. Mais il semble que ce ne sera pas si facile ; Ankara et Istanbul ne sont pas dans la poche pour l’AK parti. La défaite de Kemal Kılıçdaroğlu aux élections générales, son refus de démissionner et les débats au sein du CHP sont sans aucun doute un grand avantage pour l’AK parti. En ce moment, les voix du CHP sont au ras des pâquerettes ; s'il n'y a pas
Tous les regards seront tournés vers Ankara et Istanbul lors des élections locales.
L’AK parti souhaite remporter à nouveau ces deux grandes villes. Mais il semble que ce ne sera pas si facile
; Ankara et Istanbul ne sont pas dans la poche pour l’AK parti.
La défaite de Kemal Kılıçdaroğlu aux élections générales, son refus de démissionner et les débats au sein du CHP sont sans aucun doute un grand avantage pour l’AK parti.
En ce moment, les voix du CHP sont au ras des pâquerettes
; s'il n'y a pas de changement lors du congrès, le CHP subira une grande défaite lors des élections locales de 2024. Cependant, Mansur Yavaş (Ankara), avec son silence et son absence de réaction, et Ekrem İmamoğlu (Istanbul), avec sa rébellion contre Kılıçdaroğlu, ont, du moins pour l'instant, échappé à cet effondrement du CHP.
Tous deux conservent leurs positions de maires de l'opposition, et non du CHP.
Mansur Yavaş à Ankara et Ekrem İmamoğlu à Istanbul sont des maires en échec.
Leur mandat de 5 ans touche à sa fin et ils n’ont presque rien laissé en matière de services, de l'investissement ou de la différence.
Par ailleurs, ce ne sont pas les voix d'Erdoğan, mais celles de l’AK parti qui ont légèrement fondu dans ces deux villes lors des dernières élections générales. Si les conditions restent les mêmes, la réaction à l'égard de l’AK parti pourrait se renforcer lors des élections locales par rapport aux élections générales.
Dans une telle situation, Yavaş et İmamoğlu pourraient être réélus.
L’AK parti doit faire preuve d'une grande sensibilité et d'une grande diligence pour remporter les élections à Ankara et à Istanbul.
Tout d'abord, il convient d'identifier des candidats appropriés à Ankara et à Istanbul. Les candidats n'ont pas besoin d'être des noms connus, car même un nom inconnu peut être reconnu en quelques mois.
Les candidats doivent avoir une histoire de réussite.
Le sentiment
"il l'a fait, il le fera encore"
doit être créé dans l'électorat.
Les candidats doivent également être dignes de confiance, honnêtes, propres, courageux et compétents.
En attendant, rappelons que le candidat pour Ankara devrait être sélectionné. Lors des dernières élections, la victoire de Mansur Yavaş reposait sur le fait qu'il était originaire d'Ankara. Il faut tenir compte du fait qu'un tiers de la population d'Ankara est composée de résidents d'Ankara.
Il est également très important que les candidats se présentent avec des projets nouveaux et réalisables qui susciteront la curiosité de l'électorat et intéresseront de larges masses dans la ville.
Ankara et Istanbul ont de nombreux problèmes et le candidat qui proposera des solutions concrètes à ces problèmes aura une longueur d'avance.
Il faut veiller à déterminer les candidats maires de district dans les deux villes. Il ne faut pas oublier que l'enthousiasme que les candidats maires de district susciteront dans l'électorat se répercutera sur les candidats métropolitains.
Le travail harmonieux des structures du parti à Ankara et à Istanbul, leur planification et leur travail acharné détermineront le résultat de l'élection.
L’AK parti n'a pas pu s'opposer efficacement à Mansur Yavaş et Ekrem İmamoğlu au cours de la période de 5 ans. Malgré leur incompétence et leurs échecs, Yavaş et İmamoğlu ont réussi à maintenir leur image.
Dans la période restante, une opposition efficace devrait s'afficher sans aller aux extrêmes, sans aller au-delà de la vérité, sans troubler les électeurs, sans ébranler la balance des consciences. Les trolls, qui donnent l'impression de parler au nom de l’AK parti et affectent négativement les électeurs, doivent être tenus à distance.
Ce sera un grand avantage pour l’AK parti de participer aux élections dans l'esprit de l'Alliance du peuple. Il sera également favorable à l’AK parti si les composantes de l'Alliance nationale (opposition) se présentent aux élections avec leurs propres candidats.
La question la plus importante qui affectera le succès de l’AK parti à Ankara et à Istanbul, ainsi que dans l'ensemble de la Turkiye, sera la situation politique et économique générale.
Tout en maintenant la tendance à la hausse de l'économie, il convient de mettre l'accent sur la communication et de susciter l'espoir de l'électorat pour l'avenir. Tout comme dans les premières années de l’AK parti, il faut bien expliquer à l'électorat qu'il y aura de la prospérité après les difficultés et qu'il y aura du soulagement après les problèmes rencontrés.
L’AK parti peut à nouveau remporter Ankara et Istanbul et écrire une nouvelle histoire à succès en Turkiye. Il est clair que cela demande beaucoup de sensibilité et d'efforts.
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