Erdogan a inspecté le site depuis son avion. @ Ihlas Haber Ajansı
Le Président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que l’objectif de son pays est de devenir, dans un proche avenir, un centre mondial qui détermine le prix du gaz naturel.
Le Chef de l’État turc a pris la parole, vendredi, lors de la cérémonie d’agrandissement des capacités de stockage du dépôt souterrain de gaz naturel de Silivri, à l’ouest d’Istanbul.
Depuis plusieurs années, la Türkiye multiplie les projets, les investissements et les mesures pour renforcer et développer ses capacités énergétiques, tant en matière de ressources naturelles qu’en matière d’énergie renouvelable.
"En matière d'offres énergétiques à ses citoyens et à son industrie, la Türkiye se place au 17ème rang mondial"
, a-t-il souligné.
Mais Ankara veut également faire de la Türkiye et passage sûr pour l’acheminement des énergies entre les continents, de l’Asie à l’Europe en passant par le Moyen-Orient.
Dans cet objectif, et à la lumière de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la Türkiye renforce ses capacités de stockage du gaz naturel.
Ainsi, la zone de stockage sous-terrain de Silivri voit ses capacités passer de 3,2 milliards de m3 à 4,6 milliards de m3.
"Avec sa mise en service, le dépôt sous-terrain de gaz de Silivri est le plus grand d'Europe"
, s’est donc féliciter le président turc.
« Même en période de pic de consommation, ce site peut assurer à lui seul un quart de la demande totale dans notre pays »
, a ajouté Erdogan.
Il a rappelé qu’un autre centre de stockage sous-terrain est en cours d’élargissement sur le site du Lac de sel (Tuz gölü), dans le sud de la capitale Ankara.
Ce deuxième site aura une capacité totale équivalente de celui de Silivri.
En plus de renforcer ses propres réserves, la Türkiye veut aussi jouer un rôle régional et international.
"Notre objectif est de faire de notre pays, dans les plus brefs délais, un centre mondial qui détermine le prix de base de référence du gaz naturel", a déclaré le leader turc, rappelant qu’Ankara et Moscou travaillent sur le projet de faire de la Türkiye un hub régional majeur pour l’acheminement du gaz russe vers l’Europe".
Ankara ne veut pas se limiter au gaz russe, le gaz des pays du Caucase et d’Asie, comme l’Azerbaïdjan et le Turkménistan, pourraient aussi passer par la Türkiye.
#turquie
#gaz
#russie
#prix du gaz
#pénurie de gaz
#réserve de gaz
#Erdogan
