En vertu de la loi européenne sur les services numériques (DSA), les géants de l'internet devront se soumettre à des règles renforcées en matière de confidentialité des données, de protection des enfants, de désinformation et de discours de haine.
A la fin du mois d'août, nous évaluerons si des changements réels et tangibles ont été apportés.
TikTok, dont la maison-mère est le chinois ByteDance, offrira désormais la possibilité de désactiver les recommandations personnalisées de contenu - c'est-à-dire le flux automatique déterminé par algorithme selon les intérêts présumés de l'utilisateur, une fonctionnalité souvent jugée addictive.
Les autres modifications visent à faciliter le signalement des contenus illégaux par les utilisateurs et à interdire la publicité ciblée pour les jeunes âgés de 13 à 17 ans.
TikTok assure par ailleurs qu'il se montrera plus transparent sur ses décisions de modération de contenu, fournissant davantage de détails sur les raisons pour lesquelles une vidéo a été retirée.
Mais elle est suspectée par les autorités américaines et de plusieurs pays européens de ne pas protéger suffisamment les données et de permettre à Pékin d'espionner et de manipuler ses usagers, ce que le groupe a toujours vigoureusement nié.