Trois mois après avoir intégré de l'intelligence artificielle générative à son moteur de recherche Bing, Microsoft a mis fin jeudi à la liste d'attente pour tester le chatbot malgré les inquiétudes autour des déploiements rapides de cette technologie.
Les deux entreprises se sont lancées cet hiver dans une course effrénée à l'IA générative, depuis qu'OpenAI a mis en ligne ChatGPT, une interface capable de produire toutes sortes de textes sur simple requête en langage naturel.
Mais le succès de ChatGPT, Bing, Bard (Google) et d'autres programmes soulève de nombreuses questions, de la propriété intellectuelle aux dangers en matière de désinformation, de fraudes ou de remplacement de nombreux emplois par l'IA.
En Europe et aux Etats-Unis, les autorités réfléchissent à des moyens de réguler l'industrie en pleine explosion. Principal investisseur d'OpenAI, Microsoft a ajouté à Bing le dernier modèle de langage de la start-up californienne, GPT-4, transformant ainsi la recherche en ligne en un dialogue avec un chatbot.
Le dirigeant a dévoilé différentes améliorations censées transformer les interfaces numériques en "copilote" des internautes. Depuis peu, Bing peut aussi générer des images, et les utilisateurs pourront bientôt lui faire des demandes en images, pour trouver des contenus similaires, par exemple.
Sur Edge, la fenêtre de discussion avec Bing va rester active pendant la navigation, et les utilisateurs pourront consulter l'historique de leurs discussions.