Pour contrer les insultes, les menaces et les commentaires malveillants visant joueurs et arbitres sur les réseaux sociaux, les instances du rugby misent de plus en plus sur l'intelligence artificielle (IA).
Récemment, c'est par exemple l'ailier de Clermont Alivereti Raka qui en a été la victime, et qui a vu son compte Instagram pollué par des insultes après une défaite (le 25 février) face à Toulouse en Top 14.
"Restaurer un échange sain"
Et si la part de messages hostiles ne représentait qu'un peu moins de 2% des commentaires pendant le Tournoi, ce sont les emails indésirables, faisant la promotion d'arnaques en tout genre et représentant 12% des commentaires, qui polluent les publications de France Rugby sur les quelque 60.000 commentaires analysés sur les différents réseaux sociaux.
Pouvant également être pris pour cible, les comptes des joueurs des Bleus n'ont pas été ajoutés au dispositif pendant le Tournoi mais certains d'entre eux avaient été intégrés à l'outil lors du Mondial.
Les acteurs du jeu reçoivent aussi des messages insultants et des menaces sur leurs messageries privées -- des contenus non modérés à l'heure actuelle par les outils d'intelligence artificielle.
Poursuites judiciaires
En plus de détecter et de masquer les contenus haineux grâce à ces dispositifs, les fédérations peuvent ensuite signaler ces contenus aux plateformes.
Avec des plateformes submergées par les commentaires malveillants, les masquer est la meilleure alternative, à l'heure actuelle, pour protéger les acteurs du rugby du cyberharcèlement, assure-t-il.