
María Tato, en charge de l'organisation de la Coupe du monde 2030 en Espagne, a démissionné mercredi après des accusations de manipulation des critères de sélection des sites, selon le quotidien El Mundo.
D'après El Mundo, María Tato aurait modifié les critères de sélection afin d'inclure le stade Anoeta de Saint-Sébastien parmi les enceintes retenues, au détriment du stade Balaídos à Vigo. Le journal espagnol affirme détenir des enregistrements audio prouvant ces irrégularités.
La Fédération espagnole sous pression
María Tato a remis sa démission au président de la Fédération espagnole de football (RFEF), Rafael Louzán, qui l’a acceptée. Si la RFEF n'a pas officiellement confirmé ces allégations, plusieurs médias espagnols indiquent qu’elle pourrait bientôt s'exprimer sur l’affaire.
Ancienne dirigeante de l'Athletic Bilbao et avocate de profession, María Tato avait été nommée à ce poste par Luis Rubiales, l'ex-président de la fédération, condamné récemment pour agression sexuelle sur la joueuse Jenni Hermoso après la finale du Mondial-2023.
Cette démission vient ternir un peu plus l’image de la Fédération espagnole, déjà secouée par plusieurs polémiques ces dernières années. L’organisation du Mondial-2030, prévue conjointement avec le Maroc et le Portugal, pourrait être impactée par ces nouvelles révélations.
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