Après l’annonce de la candidature Maroc-Espagne-Portugal pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030, la filiale de gestion d’actifs du Groupe Société Générale Maroc, Sogécapital Gestion, a entrepris une étude pour évaluer l’investissement nécessaire et les retombées prévues de cet événement sur le Maroc, tant au niveau financier que sur les secteurs économiques.
Cependant, le financement devrait être géré sans pressions supplémentaires sur les finances publiques. Le déficit du compte courant augmenterait temporairement en raison de l’accroissement des importations de produits finis et semi-finis, mais cette tendance s’inverserait à moyen et long terme grâce à l’augmentation des recettes touristiques.
Ce coût inclut la construction et la rénovation des stades, des centres d’entraînement, des infrastructures de transport, ainsi que les coûts organisationnels. Le financement proviendrait du budget de l’État, d’entreprises publiques et d’autres financements, notamment des prêts concessionnels extérieurs et des aides d’autres pays.
En ce qui concerne les impacts macroéconomiques, l’étude suggère que le solde budgétaire pourrait être géré sans pressions sur les taux d’intérêt. Le compte courant de la balance des paiements se creuserait en raison de l’augmentation des importations, mais cela profiterait au secteur bancaire grâce au financement de projets d’infrastructure.
Le secteur du BTP connaîtrait une forte activité, les banques bénéficieraient d’une hausse des financements liés aux projets d’infrastructure, le tourisme serait stimulé par l’arrivée de touristes et l’amélioration de l’offre hôtelière, et le secteur des télécommunications profiterait d’une augmentation du trafic voix et data ainsi que de l’adoption de la 5G.