Une reprise de l'épidémie est aussi rapportée aux États-Unis, au Royaume-Uni, mais aussi en Inde ou au Japon.
Sorti de la majorité des esprits après plus de trois ans de pandémie et plusieurs vagues, le virus du SARS-Cov-2 s'est récemment rappelé au souvenir de certains Français. Quelques indicateurs encore en place confirment une telle reprise.
Aux urgences, les passages pour suspicion de Covid ont grimpé de 31% la semaine du 31 juillet au 6 août comparé à la précédente, concernant 920 malades, selon des données de Santé publique France.
Sa version EG.5, surnommée Eris par certains scientifiques, est actuellement la plus scrutée car elle pourrait être porteuse du rebond. Les rassemblements estivaux et la baisse d'immunité peuvent aussi jouer, selon certains experts.
Ce sous-variant de la famille Omicron, membre du lignage XBB, semble plus transmissible que d'autres en circulation -probablement sous l'effet de nouvelles mutations génétiques-, et peut-être plus capable d'échapper aux défenses immunitaires.
Selon l'OMS:
A ce stade, les preuves disponibles ne suggèrent pas que l'EG.5 présente des risques supplémentaires pour la santé publique par rapport aux autres lignées descendantes d'Omicron en circulation.
Suivre les oscillations épidémiques est cependant plus compliqué, par manque de données depuis la dégringolade du nombre de tests, de séquençages et l'arrêt de dispositifs de suivi.
Au fil du temps et des vagues, la répercussion du Covid sur les hospitalisations et les décès s'est fortement amenuisée, grâce au niveau élevé d'immunité acquise par la vaccination et/ou les infections. Mais elle n'est pas nulle et les Covid longs s'y ajoutent.
Si les vaccins anti-Covid perdent, au fil du temps, en efficacité face aux infections, ils sont jugés encore très protecteurs contre les formes graves.
Pour mieux coller aux mutations du virus, les groupes pharmaceutiques Pfizer/BioNTech, Moderna et Novavax préparent désormais des vaccins ciblant la lignée XBB, comme l'a recommandé l'OMS au printemps.
Dans plusieurs pays, dont la France, des campagnes vaccinales, centrées sur les plus vulnérables, sont prévues cet automne, couplées avec celles contre la grippe.
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