Le Parlement européen a définitivement validé mardi un texte restreignant les émissions polluantes d'un nombre accru d'élevages de porcs et de volailles, malgré les efforts des élus conservateurs pour maintenir le statu quo, malgré une forte opposition du secteur agricole.
Le texte finalisé, qui entrera en vigueur après une ultime approbation formelle des Vingt-Sept, continue d'exempter les élevages bovins de ces normes d'émissions, contrairement aux demandes de la Commission européenne.
Cependant, il entérine un abaissement des seuils pour inclure davantage d'élevages : les installations porcines dès 350 "unités gros bétail" (UGB) - soit environ un millier de porcs ou un élevage naisseur-engraisseur de 120 truies -, et les poules pondeuses dès 300 UGB (environ 20 000 poules).
De manière inhabituelle à ce stade, un groupe d'élus majoritairement PPE (droite) avait soumis des amendements pour le réviser, en rétablissant l'exact statu quo des normes actuelles, qui s'appliquent à partir de 2 000 porcs et 40 000 poules.