En 1990, les experts climat de l'ONU, le Giec, publient leur premier rapport. Deux ans plus tard, le sommet de la Terre à Rio, avec 150 chefs d'Etat ou de gouvernement, débouche sur l'adoption de la Convention cadre des Nations-unies sur les changements climatiques.
En 1997, la troisième COP se tient à Kyoto et permet le lancement du protocole du même nom. C'est le premier accord international sur le climat, avec des objectifs contraignants de réduction des gaz à effet de serre (5%) pour les pays industrialisés (sauf les Etats-Unis qui ne l'ont pas ratifié).
En décembre 2009, la COP de Copenhague s'achève sur un âpre conflit entre pays du nord et du sud. Les Etats-Unis, soutenus par d'autres Etats, refusent que l'accord soit contraignant. La conférence se termine sans le pacte mondial espéré.
Le texte fixe comme objectif de limiter la hausse de la température de la planète à 2°C par rapport à la Révolution industrielle, mais reste évasif sur les moyens d'y parvenir.
En 2015 à Paris, les pays s'engagent à limiter l'augmentation de la température mondiale bien en-dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre leurs efforts pour la limiter à 1,5°C.
A l'issue de la COP26 à Glasgow, son président britannique, Alok Sharma, présente ses excuses au monde, en larmes, après avoir échoué à inscrire dans l'accord un objectif de sortie du charbon et du pétrole, l'Inde et la Chine ayant obtenu des changements de dernière minute.