Zelensky: "Pas de lignes rouges dans la lutte contre la Russie"

La rédaction
09:4720/08/2024, mardi
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky visitant un centre d'entraînement dans un lieu non divulgué en Ukraine, le 3 novembre 2023.
Crédit Photo : SERVICE DE PRESSE PRÉSIDENTIEL UKRAINIEN / AFP (Archive)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky visitant un centre d'entraînement dans un lieu non divulgué en Ukraine, le 3 novembre 2023.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il ne pouvait y avoir de "lignes rouges" dans la confrontation entre l'Ukraine et la Russie, défendant l'incursion récente de l'Ukraine dans la région russe de Koursk comme étant nécessaire en raison des restrictions occidentales sur les frappes en profondeur sur le territoire russe.

"Si nos partenaires avaient levé toutes les restrictions sur les frappes contre des cibles en Russie, nous n'aurions pas eu besoin de pénétrer physiquement dans la région de Koursk"
, a déclaré Zelensky lors d'une réunion au ministère ukrainien des Affaires étrangères à Kiev, lundi soir.

Zelensky a soutenu que l'opération de l'Ukraine à Koursk a révélé la fausseté des soi-disant
"lignes rouges"
dans la gestion de la Russie.

"Nous assistons maintenant à un changement idéologique crucial: le concept naïf et illusoire de lignes rouges concernant la Russie, autrefois répandu dans certaines évaluations de la guerre, s'est effondré"
, a-t-il affirmé.

Il a prétendu que les forces ukrainiennes contrôlent actuellement environ 1 250 kilomètres carrés (environ 480 miles carrés) de territoire et 92 localités dans la région de Koursk.

Zelensky a également exhorté les alliés occidentaux à se synchroniser avec l'Ukraine et à accélérer la livraison des armes et équipements militaires promis.


L'opération à Koursk a commencé dans la nuit du 5 au 6 août, lorsque les forces ukrainiennes sont entrées près de Soudja. Le 12 août, Zelensky a confirmé l'incursion mais n'a pas divulgué ses objectifs.

Le président russe Vladimir Poutine a condamné l'incursion comme une
"attaque terroriste",
tandis que le ministère russe des Situations d'urgence a rapporté que plus de 121 000 personnes avaient été évacuées de la zone de combat.

La vérification indépendante des affirmations des deux parties reste difficile en raison du conflit en cours.


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