- 24.11.2024, dimanche
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Un combattant Houthi nouvellement recruté participe à un rassemblement dans la capitale Sanaa pour mobiliser davantage de combattants sur les fronts de bataille dans plusieurs villes du Yémen. (archive)
Le groupe yéménite houthi a annoncé samedi la libération de 100 prisonniers dans le cadre d'une initiative humanitaire, bien que le gouvernement légitime n'ait pas confirmé cette décision.
"Sous les directives d'Abdul-Malik Badr al-Din al-Houthi (le chef du groupe), nous mettrons en œuvre samedi une initiative humanitaire unilatérale"
, a écrit Abdul Qader Al-Murtada, chef du Comité national des affaires des prisonniers du groupe sur X, ajoutant:
"Nous libérerons plus de 100 prisonniers de l'autre camp"
, faisant référence au gouvernement légitime soutenu par une coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite.
Toutefois, le gouvernement légitime n'a pas encore publié de communiqué à ce sujet.
Les deux parties avaient déjà conclu plusieurs accords d'échange de prisonniers grâce à des efforts locaux et internationaux.
Lors de consultations parrainées par l'ONU en Suède en 2018, les parties ont soumis des listes contenant les noms de plus de 15 000 prisonniers, détenus et personnes enlevées.
Il n'existe pas de recensement précis du nombre des prisonniers détenus par les deux camps, d'autant plus que de nouvelles personnes ont été capturées depuis.
Le 20 mars 2023, le gouvernement yéménite et les Houthis ont convenu de libérer 887 prisonniers et détenus des deux côtés après des consultations en Suisse.
Le 16 avril 2023, le gouvernement légitime a annoncé l'achèvement de la première phase d'un processus d'échange de prisonniers avec les Houthis, impliquant environ 900 prisonniers des deux côtés.
Parmi les personnes libérées figuraient des membres des forces de la coalition arabe, Nasser Mansour (frère de l'ancien président Abd-Rabbu Mansour Hadi), l'ancien ministre de la Défense Mahmoud al-Subaihi, les fils de l'ancien vice-président Ali Mohsen al-Ahmar et les fils du vice-président du Conseil de direction présidentielle, le brigadier général, Tariq Mohammed Abdullah Saleh.
Le Yémen fait face à une guerre qui a commencé après que les Houthis ont pris le contrôle de la capitale, Sanaa, et de plusieurs provinces fin 2014.
Le conflit s'est intensifié en mars 2015 lorsqu'une coalition militaire arabe dirigée par l'Arabie saoudite est intervenue pour soutenir les forces gouvernementales légitimes contre le groupe des Houthis soutenu par l'Iran.
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