Les réunions se tiendront les 18 et 19 mai dans la ville de Xi'an (nord), point de départ de l'ancienne Route de la soie.
La Chine avait déjà communiqué sur ce sommet mais les dates n'étaient jusque-là pas connues.
La Russie, qui considère l'Asie centrale comme son pré carré depuis le milieu du XIXe siècle, voit son rôle contesté et ses alliés traditionnels régionaux convoités par la Chine, la Turquie et les pays occidentaux.
Cette tendance s'accélère depuis l'invasion russe de l'Ukraine, bien que Moscou conserve de puissants leviers d'influence.
Les pays autoritaires d'Asie centrale invités par Pékin font partie des "Nouvelles routes de la soie", un gigantesque projet d'infrastructures routières, ferroviaires et portuaires initié par la Chine.
L'influence grandissante du géant asiatique dans la région n'est pas sans provoquer une certaine méfiance parmi la population, notamment au Kirghizstan et au Kazakhstan.
Signe de l'intérêt grandissant de Pékin pour l'Asie centrale, le président Xi Jinping avait effectué l'an dernier au Kazakhstan son tout premier déplacement à l'étranger depuis le début de la pandémie de Covid-19.