En pleine tourmente politique liée à l’imposition avortée de la loi martiale par le président sud-coréen, la Corée du Sud a réaffirmé jeudi son engagement envers son alliance trilatérale avec les États-Unis et le Japon.
Cette promesse a été réitérée lors d’un appel téléphonique entre le Premier ministre sud-coréen Han Duck-soo et son homologue japonais Shigeru Ishiba.
En tant que président par intérim, Han assurera ces fonctions jusqu’à ce que la Cour constitutionnelle de Corée décide de maintenir ou non Yoon en fonction.
Le Parlement, dominé par le principal parti d’opposition, le Parti démocratique, a rendu l’administration Yoon quasiment impuissante.
Le veto de Han pourrait exacerber davantage la crise politique dans le pays.
Yoon est le premier président en exercice de l’histoire de la Corée du Sud à faire face à de telles accusations, ainsi qu’à une interdiction de voyager, en raison de sa tentative d’imposer la loi martiale, levée seulement six heures après que le Parlement a rejeté son décret.