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Le ministère rwandais de la Santé a annoncé le 2 octobre que l'épidémie du virus de Marburg, apparue le 27 septembre 2024, a fait 11 morts et compte 29 cas confirmés. Semblable à Ebola, ce virus affiche un taux de mortalité élevé, et les autorités recommandent d'éviter tout contact corporel pour freiner sa propagation.
Le nombre total de victimes du virus de Marburg au Rwanda s'élève désormais à 11, après la mort de cinq personnes supplémentaires des suites de cette fièvre hémorragique, a annoncé le ministère de la Santé tard mardi.
Ce virus, extrêmement dangereux avec un taux de mortalité pouvant atteindre 88 %, provoque une forte fièvre, souvent accompagnée d'hémorragies touchant plusieurs organes.
Depuis le début de l'épidémie le 27 septembre, 29 cas ont été confirmés, a précisé le ministère rwandais de la Santé dans une mise à jour. Parmi ces cas, 19 personnes sont actuellement en isolement et reçoivent des soins médicaux à travers le pays.
Le dernier bilan, établi samedi dernier, faisait état de six décès. La plupart des personnes ayant contracté le virus sont des professionnels de santé, a ajouté l'Africa CDC (Centre africain de contrôle et de prévention des maladies). Environ 290 contacts ont été retracés, selon l'institution.
Le virus de Marburg appartient à la famille des filovirus, tout comme Ebola, un autre virus responsable de nombreuses épidémies en Afrique. La transmission du virus peut se faire à partir des animaux vers les humains, notamment les primates, puis par contact direct avec des fluides corporels chez l'homme.
Bien que le Rwanda ait exclu la mise en place d'un confinement pour contenir la propagation du virus, les autorités ont appelé à éviter tout contact physique.
À ce jour, il n'existe aucun vaccin ni traitement antiviral approuvé pour lutter contre le virus de Marburg.
Cependant, des soins de soutien, comme la réhydratation orale ou intraveineuse, et le traitement des symptômes spécifiques peuvent améliorer les chances de survie.
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